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Témoignages

« En venant à l’atelier qu’une amie m’a fait connaître, j’ai constaté que l’ambiance du groupe favorisait le partage des émotions. A travers l’écriture, elle permettait le lâcher-prise de sensations insoupçonnées venant quelquefois de très loin dans notre subconscient. J’ai aimé le fonctionnement de ce genre de séance collective et si on hésite avec les mots, si on cherche une certaine connaissance de soi, l’atelier d’écriture est suffisamment libérateur pour tenter l’expérience. » Claudine D.

J'aime le travail en groupe. C'est un groupe non fermé. Il est intéressant d'accueillir de nouveaux participants. Cela permet une autre dynamique, mais je trouve que c'est bien qu'il y ait un noyau d'anciens.

Le respect des participants est important et est toujours présent. Ca implique le non jugement. L'atelier est convivial grâce à la personnalité de l'animatrice. Les consignes sont renouvelées et on ne s'ennuie pas.  Christine C.

Textes

"Vous aurez du mal à me croire, mais vous savez que je suis un homme sérieux, alors je vais vous dire la vérité vraie. Rien que la vérité, je le jure la main droite posée sur le Larousse gastronomique. Voici l’histoire, je la tiens de Cristobal lui-même ; il se réveille en sursaut le lendemain de l’anniversaire de la Niña, il a un mal  de tête affreux, ce qui n’a rien d’étonnant vu ce qu’il a consommé la veille. Il se lève péniblement, s’envoie une double aspirine effervescente, s’octroie un minable café jus de chaussette avec croissant, forcément mou puisque de chez Leclerc et fagoté comme un cadre d’Air France rescapé d’une manif de la CGT il se dirige vers son église préférée. Vous savez comme moi que depuis qu’il est à la retraite sa routine c’est ablutions, dévotions, commissions. Bon, il avance un peu par habitude ; le voilà rue des Saints-Pères, puis rue de Lisieux, il tourne dans l’impasse Saint-Barthélémy et là, devant le fronton de l’église c’est le drame. Il s’arrête, regarde la façade, les trois ou quatre bigotes qui se hissent vers le portail, l’habituel faux mendiant qui tend sa menotte grassouillette, le chien qui lève la patte au coin de la sacristie, et lui, Cristobal, il découvre un truc extraordinaire. Il reste planté là et il se rend compte qu’il a perdu la foi. Et vous savez ce qu’il fait ? Il se dégonfle pas ; pour essayer de la retrouver il écrit un avis de recherche." Guy Reverte

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